06/09/2010
Aux confins de l'idem
Il se dit la moindre étoile se dégrade et se reconstitue perpétuellement jusqu’à en vieillir. Il n’y a pas l’espoir de quitter les étoiles qui brillent dans nos nombrils. Je ne suis pas un homme il se dit sans espoir. La moindre étoile siège au creux de particules mortes il se dit, de particules sautillant au centre de tout, de particules flottantes en noyade il se dit, au centre du tout vieillissant.
Le moindre mannequin de plastique est un peu moins complexe que son prototype de chair. Il faut amener à croire à l’être de plastique qu’il est tout simplement. Il faut croire simplement que l’être de plastique est au centre de tout.
La moindre étoile flotte aux confins de l’idem il se dit, je ne suis pas le même, dit-il à son pantin. La moindre étoile est un satellite souriant, un idem inaltérable, rattaché au nombril des simples d’esprit.
19:14 Publié dans textes inédits | Lien permanent | Commentaires (1)
08/07/2010
Pas besoin de signer contre les méchants
Pas besoin de signer contre les méchants, mange ton méchant et mange son enfant, la barbe bleue de ton beau poussin blanc, tout ce beau monde dans ton beau ventre blanc, mange à l’écoute de ton bec de méchant, crocs de chien poils d’enfant rires éclats de méchant
Festin de pou sur moustique hurlant
Pulpe de boue spaghettis de serpents
Poings prisonniers vaginale jument
Pas besoin de signer face à ton diable blanc, un os pour tous, un essaim calcifié pour la communauté des abeilles
08:44 Publié dans textes inédits | Lien permanent | Commentaires (1)
28/06/2010
Chercher le tout os
chercher le tout os
un os pour tous
un essaim calcifié
un os qui brûle dans un canapé d’os
une circulation sans odeur tendre vers tendre vers un état de calcification macroscopique
au lit des os le chapelet chien blanc soudure diableblanc chat-hibou esprit es-tu là vent puissant esprit carbone sors de ta boîte cherche l’os va chercher un esprit sans odeur
lavabo plastique boule de neige étoile microscopique le tout os c’est à se demander quelque chose tient l’appareil sans l’ombre du vivant
01:40 Publié dans textes inédits | Lien permanent | Commentaires (0)