28/06/2010
Chercher le tout os
chercher le tout os
un os pour tous
un essaim calcifié
un os qui brûle dans un canapé d’os
une circulation sans odeur tendre vers tendre vers un état de calcification macroscopique
au lit des os le chapelet chien blanc soudure diableblanc chat-hibou esprit es-tu là vent puissant esprit carbone sors de ta boîte cherche l’os va chercher un esprit sans odeur
lavabo plastique boule de neige étoile microscopique le tout os c’est à se demander quelque chose tient l’appareil sans l’ombre du vivant
01:40 Publié dans textes inédits | Lien permanent | Commentaires (0)
13/02/2010
Faut-il s'en laminer ?
Mais comment mettre en peau la surface vernie, les oiseaux émaillés, les parois immobiles ? Faut-il s’en laminer ? On entend des scieries. Faut-il s’en lamenter ? Le son fantomatique de ces bennes à copeaux glissant bon gré mal gré, grignotant lentement les blocs de granit blanc, assassinant le sol de quelques millimètres, je ne sais plus quelle partie de ma gorge ils ont pris, on entend un léger parasite.
12:52 Publié dans textes inédits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle polaire, parasite, limite des arbres
03/01/2010
Les sabliers intermédiaires
Ces emboîtements du soupçon ne connaissent ni le temps ni le cœur. Un texte fou pour partir en puissance, un texte suffisamment fou pour dévaster l’ensemble. Mais la musique peut-elle vraiment rendre fou ? Des limites latentes à la cime des arbres, qu’il suffirait peut-être de pister en dormant, lorsque l’esprit se sépare en deux, en trois, puis en boîtes. Suivre ces pistes latentes à la manière des arbres déficients, en choisissant nos absences, nos signes infirmes.
Il suffirait de suivre ces signes déficients, ces bâtons mous dessinant des pistes dans le sable, ces bâtons parleurs et les vagues déclinantes, ces brouillons infimes.
Quand une boîte apparaît, l’autre se glisse dans ses poches, l’autre dans ses plis, l’autre se cache dans ses chaussures, l’autre tapine dans les coins. Mille secondes, le temps que tu te caches, que tu tapines, que tu te glisses et surgisses un bâton à la main, prêt à saigner. Le temps s’allume et s’éteint, mille cachettes le retiennent, en trois secondes.
Il suffirait de suivre ces sabliers intermédiaires et de bien retenir. Têtes rondes harmoniques, suspendues entre le gouffre et la paroi, concassé de destins prisonniers d’un seul corps, cohésion fabuleuse.
La nuit s’allonge et persévère dans ses tentatives masquées, prête à bondir.

16:44 Publié dans textes inédits | Lien permanent | Commentaires (0)