Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/07/2007

A la fontaine sèche ils savoureront noyés

"A la fontaine sèche ils savoureront noyés" est un recueil de 6 chants qui se déclinent en 50 paragraphes glacés et ouverts. C'est de l'amanisme érotique.  

 

Extrait :

 

 

Nous ton cœur bleu à l’extérieur du paysage que tu tiens dans ta main avec lequel tu peins le paysage, nous ton cœur bleu au cœur fatigué, nous et ton cœur, pas assez vite, nous ton cœur fendu en quatre et pas une once de paysage au-delà de cette croix courbée que tu agites, il est juste tu trembles, il est juste ce paysage il tremble sur tes paupières fermées.  

 

 

17/02/2007

Amanisme érotique 1

"Amanisme érotique" est une série de textes visant la réconciliation des êtres humains fusionnels, des animaux collectifs et des plantes individualistes. Chaque texte se base sur l'analyse approfondie d'un entretien mené auprès des formes vivantes sus-citées, articulée au contenu des "mauvais rêves" engendrés par l'écoute du récit.   

 

Assise à califourchon sur le poteau de la cour, elle se demandait quand allaient cesser les cris des oiseaux déchaînés qui, par saccades, picoraient son dos chevelu. Le bois entre ses jambes vrombissait une nappe frénétique et généreuse, appelant quelque chose bien à l’intérieur d’elle, fractionnant sa chair en piaillements  visqueux, incontrôlables, qui résonnaient jusque dans les murs de l’école. L’écorce sous ses fesses piquait et marquait de sa langue chaque page arrachée, chaque bâton frappeur, chaque vignette noire de mauvais point, chaque coin d’âne glauque. Halète en gras et dans les yeux regarde la médiocrité du silence.

 

medium_lise_2.2.jpg

 

Au Pays des glandes vertes

"Au Pays des glandes vertes" narre le déplacement d'une troupe de fouines et de leur soeur gorille dans un désert jonché de sourcils épilés.

Extrait :

Alors mes amies ont dansé sur la tête et je reculais pour mieux profiter du paysage. Nos sacs pleins de boîtes forgées, accrochés aux arbres secs, se balançaient comme des cloches. Toujours dos aux nuages je pestais des centaines de zéro lune en crâne, clavier vide, corbeille blanche, jumelle cotonneuse, triste sonnette, épaisse plume, je pestais contre moi-même mille flocons de louve.


medium_Lise_N_6.jpg