27/08/2025
Les gris-gris
L’un d’eux veut luire avec elle. Elle lui répond je vous ai vu filer droit avec votre lignée, ce n’est pas comme ça qu’on luit. Ce n’était pas moi mais bien vu qu’il lui dit, encore de vous lire en dure depuis la ligne d'où je ne puis plus. Elle se dit bon sang suis-là veut luire en grattant éternellement ce qu'il peut, qu’il me lise en dure si cela lui chante, encor.
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25/08/2025
Encore, j'ai cru que c'était vous
À la croisée des chemins je l’aperçois, il file droit sur la voie verte en tête du peloton, suivi de la triade femme-charriot-petit-enfant. Je ne l’aurais pas reconnu sans son casque jaune, sa vitesse de pipi foncé à la lisière de quel coquillage. Je revois ses salades, elles sont aussi vibrantes que son lignage. Trombe en direction du centre, c’est bientôt l’heure du goûter, le mien passe par le raccourci des mûres rouges. Bien vu mais ce n’est pas moi, encore.
11:45 Publié dans textes inédits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : verte, mûre, lignage, coquillage
23/08/2025
Une terre de mauviettes (extrait 2)
Le pouvoir de la ventouse c’est l’excès lent qui le veut, depuis cet avant après qu’il creuse pour mourir et renaître, dissoudre en un seul geste le dilemme de l’enfant / poil aux dents, cette grosse mocheté toute compacte qui n’a jamais su comment s’arranger des beaux mensonges. Il aura fallu en inventer d’autres et trouver des camarades plus ou moins crédules pour les réaliser, quitte à ne tomber que sur des profiteroles ou des pains perdus. Car l’excès lent a besoin de répondant pour trouver son temps intérieur et se déployer de tout son long. Il y en a peu qui tiennent la route, un jour peut-être, un jour elle arrêtera de faire son excès long toute seule.
13:13 Publié dans textes inédits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : excès, long, ventouse, répondant