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16/12/2010

C’est un ciel blanc

De l’envie se soumettre

Pigeons au rendez-vous

Ciel blanc au rendez-vous

Pigeons et ciel de pierre

 

Pigeons-fossile arrimés sur les bancs

Pigeons-fossile à la place des villes

Pigeons faussés avec plus qu’il n’en faut

 

C’est un ciel blanc

 

Un grand murmure un grand collet grand col

Un col à ciel ouvert où l’on glisse lentement

En tentant d’attraper le pompon

 

C’est un ciel blanc, un grand rassemblement, les grands papiers du siècle et les petits papiers, de grands papiers brillants tombant comme des lois, quelques papiers froissés et à moitié brûlés, un ciel blanc comme on n’en aura jamais.

17/09/2010

Sorties sur le label Le Cluricaun (2)

Le Cluricaun annonce la parition de deux albums CD ce mois-ci :

- PTOSE, "PPP K 015  + PPP K 009"

Il s'agit de la seconde réédition de deux cassettes de Ptôse, compilées en 2005 par le label Halte aux Records (Philippe Perreaudin et Palo Alto). Graphisme de Frédéric Serva avec des poissons (brochets, carpes, etc.).

- SILVER LADY, "Inclus concentré de génie avec morceaux dedans"

Le premier album de Silver Lady (Eric Roger, Dr Sin), 12 titres pour danser sur une musique à la fois putassière et psychédélique toute en finesse. Pochette réalisée par Le Saumon de la Connaissance.

Pour vous procurer ces disques, vous pouvez adresser un message à lecluricaun@free.fr

Pour plus d'informations sur les sorties du label, rendez-vous sur www.myspace.com/lecluricaun

A suivre : Le nouveau Trublion 23, La Nef des Fous de Gaë Bolg, l'album de la maturité d'Elemarsons, Aures Moussong, les DVD d'Isakanov, Lise N. et Keny 2...

 

 

14:41 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

06/09/2010

Aux confins de l'idem

Il se dit la moindre étoile se dégrade et se reconstitue perpétuellement jusqu’à en vieillir. Il n’y a pas l’espoir de quitter les étoiles qui brillent dans nos nombrils. Je ne suis pas un homme il se dit sans espoir. La moindre étoile siège au creux de particules mortes il se dit, de particules sautillant au centre de tout, de particules flottantes en noyade il se dit, au centre du tout vieillissant.

 

Le moindre mannequin de plastique est un peu moins complexe que son prototype de chair. Il faut amener à croire à l’être de plastique qu’il est tout simplement. Il faut croire simplement que l’être de plastique est au centre de tout.

 

La moindre étoile flotte aux confins de l’idem il se dit, je ne suis pas le même, dit-il à son pantin. La moindre étoile est un satellite souriant, un idem inaltérable, rattaché au nombril des simples d’esprit.