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09/09/2007

RE : RE : RE : RE : Bien bas, Lise (suite)

Les ailleurs relèvent leurs voiles et les draps inondés se rétractent.

 

On essore le tout, anéantissant d’abord la lueur mélodique, puis on aplatit sans hésiter le pigment enfantin, puis on retrousse finalement l’espace en entier.

 

Des rivières d’accordéons s’échappent du vide, des vagues dramatiques.      

 

Il fut d’abord un geste moite et maladroit, il fut d’abord cerné de molles opacités, il fut ensuite aussi fondant que jaune, il fit de là quelques tristes apnées, il fut le lourd goûteux du ralenti, il fit de lui le merveilleux inquiet. C’est un récif qu’aucun d’entre nous ne se plaît à entendre. C’est un conte tortu qui fait rentrer nos têtes.

 

Il fait sortir la fièvre de son corps. Il se voit allongé comme dans un sous-marin. Il se voit d’au-dessus en bloc rigide et froid. Il se voit en dessous saignant, déchiqueté. Ils ne sont pas vraiment deux l’un au-dessous de l’autre. Les restes de leurs faces transpirent à grosses gouttes. Leurs intestins planent et se déroulent, en toute grâce.     

 

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