31/08/2025
La chambre de Napoléon
Le propriétaire de la chambre lui ouvre la porte, elle reconnait son brinquebalant qui est aussi le sien. Il boite il grince en suave, sa chemise de Klaus pend au radiateur, il cherche ses lunettes, elle bafouille. L’altérité a de sacrés bouquins, une selle au sol et des cases noires, une toile épaisse sur canapé, tant de chemins qui mènent au hon. Je pourrais revenir souvent, ouvrir la bouteille de gaz ou la ramener au magma, mais faites donc, aucun problème, salut. Il existe ce vivant, se tenir à ses côtes comme l’ombre zieutant, écrire.
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27/08/2025
Les gris-gris
L’un d’eux veut luire avec elle. Elle lui répond je vous ai vu filer droit avec votre lignée, ce n’est pas comme ça qu’on luit. Ce n’était pas moi mais bien vu qu’il lui dit, encore de vous lire en dure depuis la ligne d'où je ne puis plus. Elle se dit bon sang suis-là veut luire en grattant éternellement ce qu’il peut, qu’il me lise en dure si cela lui chante, encor.
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25/08/2025
Encore, j'ai cru que c'était vous
À la croisée des chemins je l’aperçois, il file droit sur la voie verte en tête du peloton, suivi de la triade femme-charriot-petit-enfant. Je ne l’aurais pas reconnu sans son casque jaune, sa vitesse de pipi foncé à la lisière de quel coquillage. Je revois ses salades, elles sont aussi vibrantes que son lignage. Trombe en direction du centre, c’est bientôt l’heure du goûter, le mien passe par le raccourci des mûres rouges. Bien vu mais ce n’est pas moi, encore.
11:45 Publié dans textes inédits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : verte, mûre, lignage, coquillage