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09/09/2007

L'humeur stérile repose sur ses petits

 

 

Comme nous tu glisses de la jungle à l’acier, comme si tu savonnais tes propres os avec des lianes et des barres, comme si tu te levais la nuit pour marcher sur des petits singes ou pour parler à la lune immobile, mais là n’est pas ce qui nous lie, là n’est pas ce qui nous assemble, là tu pousses ce qui te gouverne à se déployer au-delà de nous, là tu racles seul des forêts emmêlées de nos bruits qui s’effacent, nous nos appeaux passent bien au-dessus de tes nuages, ils remontent jusqu’à la lune et la traversent sans y laisser un souffle, sans en saisir le moindre signe de toi, nous nos jongleries s’affaissent, une à une elles glissent et tes doigts se déforment. Petit primate allongé tu ne sais plus comment te servir de tes pinces. Petit primate allongé tu perles à sec et nous allaitons sans bruit au-dessus de toi.