18/11/2020
Et leurs verts clignotements
Du 26 au 29 octobre, nous étions en résidence avec Keny2 au labo des arts pour la reprise de La limite des arbres. Les improvisations ont sédimenté des couches d'expérience et pratiques de l'espace avec leurs verts clignotements en arrière-plan.
J'ai poursuivi ce que j'avais commencé l'été dernier auprès de Moeno Wakamatsu, surtout l'importance de la respiration qui se met à danser comme un poème.
Chercher à devenir pantin sans vraiment y parvenir, mais entrevoir la possibilité de devenir un masque.
Merci à Keny pour ses résonances organico-métalliques !
Aujourd'hui je relis The Intensity of Nothingness. The Dance and Thoughts of Masaki Iwana (2002), ce qu'il écrit à propos de la présence, de la nudité et du costume.
Masaki nous a quittées le 11.11.2020
Je regarde son court-métrage Melancolia (2020), la solitude tirée aux limites de l'humain jusqu'à ce que s'y révèle une profonde humanité. Etre humain revient-il à être soi-même ? Ou plutôt : être soi-même consiste-t-il à être aux limites de l'humain ?
21:37 Publié dans Lectures danses concerts | Lien permanent | Commentaires (0)
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