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02/07/2008

Le paysage amanite

La forme première des Actes Amanites est apparue au cours d’une improvisation musicale en septembre 2003. Au moyen d’instruments exotiques, fabriqués ou synthétiques, les protagonites ont découvert un univers sonore à la fois brut et sophistiqué, constitué d’un langage étrange mais profondément familier : la musique amanite primitive.

Rapidement, une dimension esthétique s’est imposée. Des éclairages, des maquillages, la présence d’objets et de divers matériaux (plumes, raphia, glaise, lait de caille, etc.) ont été intégrés aux improvisations, paradant les échanges. Au fil des rencontres, la musique amanite est devenue plus précise, gravitant entre minimalisme pointu et fourmillements baroques, combinant sessions tribales improvisées, passages structurés austères, vocalises gutturales, perçantes, lectures évanescentes, impératives. Ces différentes textures ont participé à la formalisation du Monde Amanite, organisé au fil d’actions puissantes, dictées trente par trente. 

Une fois le rite consumé, c'est l'attention au paysage. D’abord, la liquéfaction des totems. Puis la palpitation des os. Des silhouettes hissées en masse sur un fil. Des collines beiges et des montagnes irritées.

Le paysage sa langue est tactile.

Le paysage précède le rite.

Le paysage tremble parce qu'il précède le rite.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

j'en reste coi...
j''en reste aussi un peu coït...
le monde des chiens jaunes et des paysages amanites me plaît
merci pour ton poème
je t'offre le sang blanc de mes dents
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Écrit par : thomas | 03/07/2008

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