Le Beaujolais nouveau

Le Beaujolais nouveau est arrivé. J’irai boire le Beaujolais nouveau au gré des mauvaises rencontres. Celui-ci a un goût de banane, l’autre un goût de framboise. Je partage ce goût pour le Beaujolais nouveau, ce goût commun. Dans les rues de Toulouse, le Beaujolais nouveau ne coule plus à flot. Il coule encore ici, dans nos campagnes, avec les saucisses et le pâté de tête. J’ai pensé toute la nuit au Beaujolais nouveau et ce matin, j’ai la chair en compote.

Captain Frog rencontre Gaë Bolg à Nantes le 27 novembre 2014

Le jeudi 27 novembre à Nantes au bar Livresse, je jouerai de la basse pour Gaë Bolg et Captain Frog.

 

Captain Frog rencontre Gaë Bolg à Livresse

Un double concert mélangé entre rock psychédélique et poésie électrique.
Une des très rares soirées « Frogs, sex and rock'n roll ».
Détournées, les tireuses nous liront l'avenir dans la résonance même de nos tympans partagés aux longues langues pendues.

jeudi 27 novembre 2014  à 20 h, au café Livresse, 9 rue de l'Hôtel de ville à Nantes
[gratuit - programmation du festival Bar-Bars]

 

Vive la poésie électrique des branchements sauvages, la constante psychédélique déglinguée, les symphonies industrielles et la progressivité hors-zone.
Vive la recroissance intime, nos pilosités soyeuses que le rock fait vibrer, tressaillir, onduler, humains et non-humains, tous ensemble.
Vive la sociale.
C'est l'heure déjà.
Les lumières s'éteignent.
Une chœur de cheminots battant le queer le long des voies à coup de barres à mine et d'ivresse.
Appareillée, une cantatrice hémiplégique au chômage signalée sur le quai, braille.
Captain Frog sort son ampli à lampes et la poésie gros son.
Gaë Bolg est déjà dans la place, baignant dans son son, ambiant.
On chasse bluettes frelatées, contrôleurs éco-blanchis de bande fm et maquignons du vide-ordure.
Ça joue.

                                                                                                                       (Captain Frog)

 

 

Aller sur la lune

Je regarde la lune. Simple décoration ou univers des possibles.

Sont-ils vraiment allés là-haut ?

Avant d’aller sur la lune, il a bien fallu calculer la distance qui nous sépare de la Terre. Comment ont-ils calculé cette distance sans se tromper ?

Et pourquoi cette envie d’aller sur la lune, planète gelée où rien ne pousse ? Et pourquoi pas aller jusqu’à Pluton tant qu’on y est ? 

Drôle d’idée, drôle d’envie que celle d’aller dans des univers hostiles, drôle d’élan un peu trouble ou soif d’obscurité.