28/01/2008
Les chiens jaunes de la fille-mule
Sur le territoire des animaux égarés nul ne sut, nul avoue sans crainte.
Sur les bancs bien serrés trente cerveaux lents bien ouverts glissent.
Quelqu'un s'échappe par des auréoles, par une calvitie grandiloquente et des ongles mous.
Quelqu'un serre et protège nos animaux, embrassant de loin leurs déroutes.
Quelqu'un se regarde de haut et cherche les mauvais points.
Progressivement les chiens ont fait nos cabanes.
Nous nous plaisons maintenant. Nous tirons sur nos lacets et en tirons une colle noire.
Nous nous plaisons et les chiens jaunes nous lancent des pierres.
Les chiens jaunes de la fille-mule singent nos cris.
12:31 Publié dans textes inédits | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Lise N., fille-mule